Monotype M750 |
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Monotype M7.50 |
MONOTYPE 7,50M, Un nouveau monotype ?Il ne s’agit pas d’un nouveau monotype, mais bien d’un monotype tout neuf ! On ne dira pas du Monotype 7.50 que c’est un dessin très récent, encore moins futuriste. N’empêche, c’est bien d’un nouveau bateau qu’il s’agit. Un dessin Gilles Brétéché, comme le premier du nom et il en conserve d’ailleurs la carène et les appendices, mais le plan de pont a changé et le dessin du tableau arrière également. À l’origine, il y avait la volonté de l’association de redynamiser l’activité de la série. Pour tous, cela passe par la sortie d’un nouveau bateau, la flotte des Monotype 7,50 étant vieillissante. Le nouveau bateau se fera avec la complicité active du chantier BG Race (mené par le coureur océanique Louis Burton) et celle de l’architecte Gilles Brétéché. La monotypie doit être respectée, on conservera donc la même coque même si l’on refait un outillage. En revanche on en profite pour revoir le plan de pont. Le nouveau M7.50 possède un cockpit ouvert et autovideur. Le fond du cockpit est plus haut et du coup c’est mieux pour le confort. Autre intérêt avoué : le tableau arrière ouvert donne la possibilité d’installer un petit moteur auxiliaire (éventuellement électrique). En montant sur rail la chaise du moteur, ce dernier peut facilement disparaître en navigation. Et c’est important, les propriétaires du Monotype 7,50 sont très soucieux de l’esthétique de leur embarcation. Si le nouveau plan de pont apporte une meilleure ergonomie (une bôme plus haute et la disparition des tubes inox au milieu du cockpit), c’est surtout le look général du bateau qui change en raison de la modification du tableau arrière qui était pour beaucoup dans la personnalité du monotype. Le tableau inversé très arrondi a fait place à un tableau beaucoup plus pentu et coupé droit. Du coup le bateau paraît plus long vu de l’extérieur, tout comme le cockpit paraît plus long à ses occupants. Du point de vue des performances, pourtant, les deux bateaux se valent au vu des premières régates. Rencontre lors du National avec l’architecte du M7.50, un spécialiste des carènes étroites et légères, Gilles Brétéché. Voiles et Voiliers : Alors, qu'est-ce que tu lui as fait à ce bateau ? Gilles Brétéché : Eh bien j'ai rehausssé le plancher du cockpit pour permettre d'avoir un tableau arrière ouvert afin d'évacuer l'eau plus vite. Nous avons modernisé le cockpit, pour faire en sorte que ce soit un tout petit peu moins la guerre que ça ne l'était dans sa version initiale, où notamment le barreur était bien coincé dans sa partie arrière, isolé par la barre d'écoute. Donc on a remonté l'ensemble et maintenant tout est flush. Du coup la barrre d'écoute est un peu plus basse - une petite dizaine de centimètres. C’est un dessin qui date de quand ? C'est un bateau que j'ai dessiné pour mon épouse l'année de mon mariage, il y a 30 ans cette année. La première chose que j'ai faite c'est de dessiner ce bateau pour elle, et puis on a lancé le 7,50 deux ans plus tard, en 1987 ; maintenant je ne compte plus car ça fait trop longtemps. Le nouveau bateau sera lancé sous le nom de M7.50 CVP Edition car à l'époque on avait une vingtaine de 7,50 qui régataient là-bas. C'est toi qui a voulu redessiner le bateau ? Non, et c'est cela qui m'a amusé : ce sont les demandes des propriétaires, pour que la classe reprenne de la vigueur. Il fallait le proposer à nouveau dans une version neuve pour ceux qui ne veulent pas acheter un bateau d'occasion. Il y en a déjà quatre de vendus, avant même que le premier ne navigue. Et casser le tableau arrière si caractéristique du 7,50, cela n'a pas été trop dur ? Eh bien je dois dire que ç’a été un problème, j'ai fait au moins une dizaine d'épures. J'avais un pan coupé à l'arrière, un pan coupé transversal et puis au final on a essayé de faire quelque chose d'aussi pur que possible, il faudra voir avec la déco que les propriétaires réaliseront. |
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